une "petite collation"

Elle rit.

"Non non ! Du tout.

Figurez vous qu'il y a peu de temps, une fille d'une ombre du Cercle d'Or, Corail, de Begma je crois, s'est révélée être une fille illégitime d'Obéron.

Et depuis, la dernière mode dans le Cercle d'Or chez les filles et fils de nobles, c'est de se croire prince ou princesse d'Ambre.
Mille rumeurs et potins ont couru dans les dîners officiels.
Chacun espérait secrètement être d'ascendance ambrienne. Les seigneurs eux mêmes caressaient l'espoir que leur femme les ai cocufié avec un ambrien."

Elle rit de plus belle.

"Même chez nous, en Uberwald, cette "mode ambrienne" a posé le pied.
Ma soeur s'est rêvée en fille de Flora. Il faut dire qu'elle lui ressemble en peu... de caractère surtout ! Hihihi.
Même moi, des rumeurs ont couru à mon sujet, à cause de mes cheveux noirs alors que mon père les a blonds.
On me voyait déjà en rejetonne de Corwin ou d'Eric.

Je vous rassure tout de suite, je n'y ai pas cru un seul instant.
Ma défunte mère était une femme amoureuse et heureuse en ménage, et je suis bien la fille de mon père, je peux vous l'assurer."

Elle redevient tout à coup sérieuse.

"Pardon d'avoir posé une question si indiscrète.
C'est juste que, dans la galerie des miroirs... j'ai bien vu que Fiona, Corwin et Brand vous connaissaient bien, et que vous sembliez aussi les connaitre.
J'ai bien compris que cette galerie était sur vos pas et non sur les miens.
C'est donc que vous n'êtes pas un simple ombrien comme moi.

Enfin, c'est ce que je me suis dit à ce moment-là.
Oubliez cette question.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, ça ne me regarde pas après tout."

"Vous n'avez pas à vous justifier.
J'ai posé la question sans réfléchir.
J'aurais mieux fait de me taire. Pardonnez moi."

La jeune fille semble rééllement embarassée.

Elle prend la tasse et en boit une gorgée.

"Je vous remercie de nous avoir sortis de ce couloir.
Et de m'avoir permis d'éviter le jet d'épée."

"Je n'ai jamais de premiers rendez vous.
Les garçons ne s'intéressent qu'à ma soeur.
Moi je passe mon temps à étudier l'orfèvrerie... je ne mets pas souvent le nez dehors.
Mon côté "sérieuse" doit rebuter les hommes, j'imagine."

Elle étouffe un baîllement.

"Pardon, je me sens complétement... complétement... épuisée."

Ses paupières battent, ses yeux se ferment par intermittence.

"Je crois que je ferais mieux... de regagner.... ma chambre..."

Sa voix s'affaiblit progressivement.

A la fin de sa phrase, elle est profondément endormie dans le fauteuil.

Ulrich sourit puis, va vérifier le sommeil de la jeune fille. Il prend sa tasse de thé et va la vider. Il récupère le cigare et le met dans sa poche. Il fini son verre d'un trait. Il retire sa montre, la règle sur l'heure de l'horloge: minuit, ca devrait être bon. Il se raproche de Meria, verifie qu'elle dort maintenant profondément puis la prend et va la coucher sur le lit. Il lui enlève ses chaussures, la recouvre d'un drap. Il retourne dans le salon, reprends le sabre et le met à la ceinture. Il va dans ses affaires et prend le contenu d'un coffret fermé a clé.

*Une heure pour l'aller, dix minutes pour le retour. En me calant bien, je serai de retour à 2 heures du matin. Je vais même pouvoir profiter de la nuit.*

Il tire une carte représentant une petite auberge quelque part en ombre. Il se concentre dessus:la carte devient plus froide pui scommence à s'animer. Les arbres du jardin bruissent au vent de cette nuit d'été. La lumière et les rires s'échappent des fenêtres de l'auberge. Ulrich passe. Il se dirige vers l'auberge, arrive devant la porte, puis ouvre. Personne ne fait attention à lui. Il s'agit d'une auberge très réputée dans la région, a la croisée de deux routes marchandes. Il se dirige vers le bar. La propriétaire est là, en train de rire avec un client tandis qu'elle astique un broc.

"Bonsoir Anne, ca faisait un bail."
"Oh! Mais c'est l'ami Ulrich. Comment va? Alors vous restez combien de temps?"
"Je ne fais que passer, j'ai besoin d'un cheval, pour quelques heures".
"Drôle de requête, je ne sais pas...".
"Même pour un vieux client comme moi?"

Ulrich pose sur le comptoir négligamment cinq pièces d'or. Anne écarquille les yeux.

"Pour un vieux client je vais peut-être faire une exception."

Anne ramasse les pièces et sourit à Ulrich.

"Vous n'avez qu'à prendre la jument beige dans l'écurie."
"Merci bien"

Ulrich Fait un signe de la main en direction de la tenancière, se dirige vers la sortie, et en passant jette le cigare usé au feu. Un fois dehors, il se dirige vers les écuries, regarde les chevaux et s'approche de la jument beige. Elle est quelconque et n'est pas aggressive. Ulrich la dirige vers la sortie, la selle et l'enfourche. Il part au galop vers son chez lui personnel. La route est unique et rapide. Lui seul la connait. Il arrive bien vite en vue de son château blanc et de ses donjons à la toiture rouge. Il se dirige vers le pont levis, sous l'oeil asseré de la garde. Il s'arréte. Tout le monde le reconnait.

"Hola cavalier, si vous êtes celui que vous semblez être, répondez à la question. Comment s'appel le garde qui n'en est pas un et qui pourtant garde?"
"Raul"

Le pont levis se baisse. Ulrich entre. Un page viens vers lui et prends le contrôle du cheval.

"Messire cela faisait longtemps".
"Oui c'est vrai et je ne fais que passer, c'est un voyage éclair".

Ulrich regarde sa montre: un peu plus d'une heure s'est ecoulé. Sans ralentir il va vers ses appartements privés. Le garde le laisse passer.
"Messire."
"Bonsoir Raul, cela fait longtemps. Je ne fais que passer."
"Bien messire, au plaisir".

Ulrich pénétre dans sa chambre. Il se dirige vers son lit, déboite le panneau dissimulé derrière. Il retire de sa poche sa chevalière et la pose sur le lit. Puis il retire Grayswandir du fourreau. Il fixe la chevalière dessus et l'active. Puis il place le sabre dans l'emplacement et referme le panneau comme si de rien n'était.

*Voila une chose de faite, maintenant le retour.*

Ulrich se dirige vers la sortie d'un pas satisfait. Il entre à nouveau dans la cour, la jument beige est la à l'attendre. Il remonte dessus, se dirige vers le capitaine de la garde en faction à ce moment.

"Capitaine, je ne sais pas combien de temps je serrais absent, faites comme d'habitude. Et ayez la plus grande vigilance. Si vous avez un doute, tirez d'abord, posez des questions ensuite."
"Bien messire."

Puis le cavalier en noir et or reprend le même chemin qui l'avait conduit ici, à la même allure: au galop. En moins d'une heure, il se retrouve à nouveau en vue de l'auberge d'Anne. Il mène sa jument aux écuries et descend de cheval. De sa fonte il en ressort un ensemble identique à celui qu'il porte, la poussière en moins. Il retire la selle, puis fait un tour derrière les écuries. Comme convenu, une réplique exacte de Grayswandir se trouve là. Il la prend et la range au fourreau. Il se change et prends ses anciens atours sous le bras. Il sort une nouvelle carte représentant une chambre. Il se concentre dessus, la chambre s'anime, semble obscur, autant que la nuit. Il fait un pas et se retrouvedans la pièce. il regarde sa montre.

*Deux heures du matin, parfait, pile le timming qu'il faut.*

Ulrich entre ouvre la porte. Personne. Il sort, ce glisse en dehors du couloir pui sse dirige vers ses appartements. Son sens de l'orientation n'est pas si mauvais, et dire qu'il ne sait pas exactement où il est serait mentir. Il rejoint ses appartements, entre ouvre délicatement la porte, entre puis la referme. Il traverse ses appartements jusqu'à la pièce d'eau, vérifie que Meria dort bien. Elle dort. Il retire ses vêtements neufs, passe les précédents sous l'eau puis prend une douche. Il étend les vêtements mouillés puis enfile les précédents. Il ressort de la pièce d'eau, accroche Grayswandir au pied du lit, puis va s'allonger sur le canapé le long du mur. La journée a été bien remplie. L'ambrien s'endort vite et dort d'un sommeil sans rêve.

Lorsqu' Ulrich se réveille, une bonne odeur de café vient lui titiller les narines.

Il trouve le petit déjeuner dressé sur la table basse, ainsi qu'un petit mot.

"Seigneur Ulrich,
Je me suis réveillée tôt ce matin et ai ouvert au domestique qui apportait le petit déjeuner.
Je m'excuse de m'être endormie si brusquement, je devais vraiment être épuisée.
J'ai regagné ma propre chambre afin de ne pas me faire rabrouer par mon père.
Bonne journée à vous.

Peut être pourrons nous nous retrouver à un moment où un autre pour faire enfin une VRAIE promenade....qui sait ?

Merci encore pour vos bons soins.

Meria."

Ulrich fait la grimace et s'habitue à la lumière pendant qu'il lit le message.

*Pourquoi pas, mais vite, je ne vais pas rester longtemps ici, j'ai des choses à faire.*

Puis il s'étire, tombe au sol et commence à faire une série de pompes et d'abdos. Puis il se dirige vers le bar, se serre un verre double et le descend cul sec. Il regarde sa montre: 9h30. Il se dirige vers la salle d'eau, prend une nouvelle douche, jette ses vêtements dans la corbeille de linge salle et va en prendre de nouveau dans sa malle diplomatique. Un ensemble de velours et de dentelles rouge et blanc. Puis seulement il va vers la table, boire sa tasse de café. il est froid.
*beurk*

Son regard s'arréte sur les viennoiseries. Ulrich a faim. Il prend un premier verre de jus d'orange, ouvre un croissant et dispose généreusement la confiture du pot de groseille juste à coté. Il l'engouffre littéralement le croissant. un deuxième puis un troisième suivent le même chemin. Après c'est au tour des pains au chocolat. Puis à nouveau deux verres de jus d'orange.

*Potable comme petit déjeuner, ca me calera jusqu'au repas.*

Puis Ulrich finit de s'habiller. Il regarde Grayswandir en souriant et la laisse accrochée au pied du lit. Il sort et se dirige vers les appartements du reste de la mission diplomatique.

Tu arrives dans le couloir où se trouvent les appartement des deux filles de Boris, leurs portes se faisant face...par contre tu ne sais pas trop à laquelle chaque porte correspond.
Les appartements de Boris sont un peu plus loin dans le couloir.

Ulrich passe l'air de rien.

*Pas la peine de coller, et puis ce n'est pas le moment, le boulot avant le plaisir.*

Ulrich passe les portes puis arrive à celle du juriste en chef de la délégation, Peter. Ulrich frappe trois coups.

"Oui?"

Ulrich entre.

"Bonjour Peter, je viens voir avec vous la suite des événements après mon entrevue avec le roi Random".
"Ah! Monsieur Ulrich. Jepensais vous voir plus tôt. Mais c'est vrai qu'entre le voyage et le dîner, j'étais bien content de trouver ce lit. Tout s'est bien passé?"
"Excellement. Le roi a accepté la proposition initialle. Pas la peine de mettre au propre autre chose que le premier modéle."
"Voila qui est parfait, je le rédige dès maintenant. Il sera disponilbe dès ce soir."
"Parfait, demandez donc à Adelaï un redez vous pour signature demain. Et puis qu'elle me dépose une note avec l'horaire du rendez-vous. Et à vous aussi, vous apporterez le document. Aujourd'hui je prends mon jour, demain ce sera vous. On fait comme ca?"
"Ca me semble correct. Passez une bonne journée Monsieur, et à plus tard".

Ulrich referme la porte, et se dirige vers le hall d'entrée.
*Et si nous visitions la ville?*

Le hall est rempli, comme chaque jour... mais aucun visage connu.

Dehors, le temps est magnifique, la température idéale.

A croire que la ville d'Ambre s'est mise sur son trente et un rien que pour ta venue...

*Le temps de descendre en ville, il sera l'heure de déjeuner. Les restau de poissons doivent pas être si mal ici.*

Ulrich se dirige vers les écuries et emprunte un cheval. Une fois enfourché dessus, il dscend vers le port en profitant de l'été et en repensant à sa nuit

*Bon, pas la peine de deviser sur la nature de la galerie des miroirs, c'est peine perdue. Ca ne devait pas être Corwïn ni Astrid. J'ai récuperer l'épée grâce à un passe passe de la Marelle. Le fait qu'il me l'envoi comme ca, l'air de rien me pose un gros problème. Depuis le temps je pense qu'il est passé à autre chose, donc pas de raisons de me piéger. Le fait de m'appeler à l'aide est carrément suicidaire de sa part. Ce qui me laisse dire, que soit il est vraiment en danger, soit qu'il est entouré de traîtres dans le cas qui l'occupe. Il peut au moins être sur que je suis propre vu que je ne sais rien. Et c'est un problème. Il faut que j'aille à lapêche aux infos. Si il me contact, il est possible que ses problèmes deviennent les miens, et j'ai pas envie de ca. Il a des ennuis? Très bien, chacun son tour. N'empêche qu'il va falloir que je me bouge pour me protéger. Pour le moment profitons de cette belle journée*

Ulrich arrive en vue du port, et essaie de voir les écritaux pour sélectionner un restaurant de bonne qualité.

[HJ] On bouge vers quelle partie du forum?