retour sanglant

(En Provenance de ce thread )

Tu apparaîs au milieu du personnel soignant.
Ces dernier ne te posent aucune question, ils ont l'habitude de ce genre de situation.
Ils prennent en charge la jeune fille rapidement et efficacement.

En un rien de temps, Sienna se retrouve augmentée d'une petite armée de tuyaux et machines diverses.

Un médecin s'approche de toi, te bouchant la vue.
"Vous êtes blessé ? vous êtes plein de sang !"

Derrière lui, au milieu de l'agitation, tu entends Sienna qui marmonne quelque chose. Sa voix est couverte par celle des infirmiers qui crient des ordres du genre "plus de sang !" ou "va falloir l'intuber !"

"Vous êtes blessé ?" répète le médecin

Non! prenez soins d'elle!! je reviens.

je me concentre à nouveau sur la cave et m'y téléporte de nouveau... à
l'arrivée un léger vertige... ??

Je m'approchais du barbu et lui pris le pou... était-il encore en vie?

Le barbu, enfin, l'ancien barbu plutôt, est toujours en vie... mais il ne marchera plus de sitôt.
Sienna avait raison de se définir comme une pro des armes à feu : elle lui a réduit les deux rotules en bouillie. Un coup de maître... et sur cible mouvante. Ca force le respect.

L'homme se tord par terre de douleur en geignant.

Je lui fait deux garrots rapides façon barbare, histoire de juguler la perte de sang.

Tu veux vivre? je suis sur que oui! il te reste une chance!! une seule!
Ouvre ton esprit,!!

Je lui saisis la tête, une main sur chaque tempe, plonge mon regard dans le siens, m'apprêtant à ressentir une partie de sa souffrance.

L'ATOUT!! QUE SAIS TU??

Le type, désemparé, hurle

"C'est elle ! c'est la fille ! elle m'a embauché pour faire le boulot ! Elle a dit que vous viendriez, que vous apparaîtriez dans la pièce par magie !
Elle disait que ce serait du gâteau !
J'ai mal, pitié, emmenez moi à l'hopital !"

En plongeant dans son esprit, tu reçois un choc douloureux à t'en couper le souffle. Tu as l'horrible impression que tes jambes sont tranchées à partir du genou...mais ce sont ses sentations à lui, pas à toi.
Son esprit est plutôt limpide.
Ce n'est qu'un voyou de l'ombre terre embauché par Lice. Il ne sait rien sur l'atout.
Il est complétement à l'ouest et ne comprend rien à ce qui lui arrive.
Par contre, tu lis dans son esprit que Mimi, la vraie, est enfermée dans une cave voisine.

*rhaa, maligne la blonde, elle avait prévu le coup...*

je vais revenir, tiens le coup!

Je reprend ma rapière, récupère toutes les affaires de la blonde, jette un dernier coup d'oeil à la cave puis, me dirige dans les sous sols mal éclairés à la recherche de la cellule de Mimi(avec l'aide la la lentille si nécessaire)

Que tu trouve relativement facilement.
La salle où elle se trouve a tout l'air d'une ancienne chambre froide.
Mimi git par terre, inconsciente.
A part le fait qu'elle aussi soit glacée et présente une plaie au cuir chevelu, elle n'est pas en danger.

Je la relève et la prend dans mes bras.

*décidément il était écrit que je passerais cette fin de journée à porter des jeunes filles blessées*

Je cherchais un endroit un peux moins frais ou l'assoir le temps qu'elle reprenne ses esprits, je finis par trouver l'ancienne salle ou les gardiens prenaient leurs cafés.
Il restait quelques poster jaunis de Pamela, une ou deux vielles chaises en plastique et une machine à café... cassée..!
la salle avait été tagué par des générations de squatteurs qui avaient oubliés leurs cadavres de bière bon marché.
Je déposa Mimi sur une des chaises.. la laissant reprendre contact avec la réalité.

pendant ce temps je m'appliquais à fouiller minutieusement les affaires de la blonde.

Elle avait une sorte de gros sac de sport.
Dedans, tu trouves une quantité phénomènale d'arme de tir et de jet : une arbalète à répétition, plusieurs dagues, un appareil tirant des fléchettes qui ont tout l'air d'être empoisonnées, des shurikens, et d'autres armes de jet qui te sont inconnues.

Sienna était la spécialiste des guns, et Lice la pro du tir façon vieille école.

Tu trouves aussi un paquet d'atouts. Le jeu des une famille traditionnel, plus quelques cartes de lieux inconnus.

Mimi se réveille péniblement.
Elle te reconnaît.
Elle pousse un cri de terreur en te voyant.
Il y a de quoi : tu es couvert de sang.

Je glisse le jeux d'atout dans mon sac et prend le lance fléchettes empoisonnées. Je profite pour y faire le tri et me débarrasser des choses inutiles.j'y laissais: mon arbalète laser, le pistolet, le lance flechette, le jeux d'atouts la lettre et la métamorphose.

C'est moi ne vous inquiétez pas!! Vous êtes sortie d'affaire.
Ne vous inquiétez pas pour ce sang ce n'est pas le mien.

Que saviez vous de ces personnes Mimi? vous ont elles dit quelque chose?

Mimi bégaie, elle semble sérieusement choquée.

"Le .. le gars avec de la barbe... il était venu une fois me poser des questions sur John, avant que vous veniez... et la fille blonde...c'est elle qui m'a posé des questions sur vous... ils étaient dans l'appartement quand je suis arrivée, ils...."

Des larmes coulent sur ses joues.

"Elle m'a dit que John était mort !"

Oui il est mort, vous savez il avait un travail très dangereux...Je...

Ecoutez moi bien Mimi je ne suis pas très doué pour ce genre de choses, ce que je peux vous dire c'est que la personne qui vous a capturé et a tué John est morte, cela ne vous soulage peut être pas mais c'est ainsi.

John vous aimait et a demandé à ce que l'on prenne soins de vous, mais malheureusement je ne peux garantir à ce jour qu'aucun autre taré ne viendra pour vous poser des questions ou chercher à vous faire du mal en enquêtant sur Nurvain. Pour que sa dernière volonté soit, je dois vous proposer un choix, je peux vous emmener du pays d'où venait John, chez nous il s'appelait Nurvain, sa soeur Sionna est là bas blessée elle aussi! mais il ne sera pas facile de revenir... ou bien je vous ramène chez vous.

J'étais assis en contrebas de son regard, lui tenais les mains entre les miennes et attendais sa réponse.

Mimi reste un long moment silencieuse, les larmes coulant sur ses joues.
Il y a tant d'informations à gérer d'un seul coup. John mort, elle en danger, la soeur de John, dont elle n'a jamais entendu parler, une vie qu'elle doit choisir ou pas de quitter.

Mais quelque part, c'est comme si elle l'avait toujours su...qu'il venait d'ailleurs.
Elle avait passé des années à s'amuser à rechercher l'existence de la magie et du surnaturel à ses côtés... elle savait au fond, que lui même était, quelque part, magique et surnaturel.

Noyée de chagrin, Mimi, ou plutôt Emilie, n'arrivait à penser qu'à une seule chose... à ce livre, la Métamorphose. A ce type qui se réveille un jour, transformé un quelque chose de repoussant, parfaitement étranger.
Un livre que John et elle avait tellement aimé.
Pourquoi y penser maintenant ? Cela avait-il seulement un rapport ?
Qui était l'étranger dans tout cela ? John ? Elle ?
Ou bien ce type en face d'elle ?

Elle se mit à sangloter, la tête dans ses mains, longuement.

Puis elle releve la tête et, d'une voix totalement brisée, murmure :

"Est ce qu'on peut passer chez moi prendre quelques affaires d'abord ?"

Bien sur Emilie! Prenez tout ce que vous voulez, mais rassurez vous! Même si il sera difficile pour vous de revenir ici seule, Le jour ou vous en aurez envie vous pourrez compter sur moi!

Mmm bon il va falloir sortir d'ici, je crois que c'est à vous de jouer Emilie dans cet état aucun taxi ne voudra me prendre.
Je m'essuyais comme je le pouvais avec un fond d'eau croupie qui stagnait dans un sot.
Commençons par sortir de ces caves.

Je la pris amicalement par l'épaule, nous remontions le vieil escalier pour déboucher dans le parking sous-terrain, le plafond en était fissuré, aucune voiture.
Arrivés à la sortie, Mimi pu téléphoner car ELLE avait un portable.

Je me cachais derrière une colonne carrée.

Quelques quinze minutes plus tard un taxi s'arrêtait devant le supermarché abandonné. Mimi lui fit signe, celui ci s'arrêta à sa hauteur.

le taxi:Ou elle va la ptite dame?
Mimi:24 rue de la bonne graine!
le taxi:C'est partis!

Je profitais de leur petite conversation pour faire le tour par l'arrière du véhicule et y entra au même moment qu'Emilie.

le taxi: Mais? Quess? que?? Ola mon gars!!!
Je lui tendis la carte bleue de Nurvain.
Roule!!(l'air pas commode)

Le chauffeur de taxi, passablement effrayé, ne pipe mot et vous conduit à bon port, avant de démarrer en trombe sitôt que vous quittez le véhicule.

Tu te doute bien qu'après avoir trimballé un gars plein de sang et une jeune fille en larmes, il va probablement appeller la police.

Apparemment, Mimi l'a compris également. elle monte quatre à quatre les marches de son immeuble.
Sans un mot, elle ouvre la porte de son appartement, sans un mot elle te plante au milieu du salon et commence à rassembler diverses affaires dans un énorme sac de sport.

Apparement sous le choc, elle balance dedans des habits, quelques livres, une pile de Cd, des papiers divers, des photos, complétement en vrac, comme si elle prenait au hasard le contenu de ses étagères.

Un chat blanc vient se frotter à ta jambe en miaulant.
Revenant de sa chambre avec son gros sac apparemment rempli, elle attrappe l'animal et l'enfourne dans un panier à chat en osier.

Elle se contente ensuite de hocher la tête à ton intention.

je gratouille le chat...
Mmm bon.
Je prend le jeux d'atouts pour la première fois...et hésite longuement sur le choix de la personne à contacter.
mmm... La reine Vialle.
je pris l'atout entre mes mains, convoqua la marelle en défense afin de rendre ma psyché plus solide et tentais le contact avec la reine.


Bonjour.
aucune réponse l'atout restait froid...
*Peut être quelqu'un de moins prudent et de moins impliqué en général...*
J'essayais avec Gérard.

Le colosse légendaire t'apparaît.
De toute évidence, il est à table. Il semble que ce soit l'heure du repas en Ambre.

"Vous êtes qui ?"

Méfiant, il pose la main sur son épée.

"Fiona ?" Gérard prend un ton bourru. Tu devine qu'il ne porte pas vraiment sa soeur dans son coeur.

"Vous êtes en danger ? C'est quoi tout ce sang sur vous ?
Et cette fille ? Vous comptez passer avec ?"

Son ton se radoucit un peu en voyant le visage baigné de larmes de Mimi.

Tu le vois de toute évidence hésiter. Tu sens qu'il a bien envie de vous envoyer balader.
Après tout, deux chiens perdus sans collier, ça ne le regarde guère.

Mais tu as bien choisi ta carte. Tu sais bien que Gérard est, entre tous les prince d'Ambre, le plus humain.

"Bon, d'accord"finit-il par grommeler.
"Mais à la première entourloupe, je vous casse en deux, tout fils de Fiona que vous soyez."
Tu sens bien que ce n'est pas une menace en l'air.

(suite dans un autre thread que je vais de ce pas ouvrir..^parce que là, franchement on a un peu abusé...on aurait déjà du changer de thread au moins 3 fois ! rhaaaa, quelle honte !)

de là
Quand à moi c'est pour elle que je la souhaite en vie!
Je défiais un instant Gérard du regard, j'étais bel et bien conscient de ces menaces et de sa supériorité!
Je m'attendais à votre réaction mon oncle mais vu vos liens avec cette jeune fille je me devais de vous le dire.

Le silence se fit pesant pour moi...très pesant!

Nous passâmes ensemble la porte de l'infirmerie.

Le médecin qui t'a demandé tantôt si tu étais blessé te reconnaît immédiatement, ainsi que Gérard, qu'il salue respectueusement.

"Elle est dans un état stationnaire." annonce t-il.
"On ne peut rien dire pour l'instant.
On ne sait pas si elle va s'en sortir... ses blessures sont très préoccupantes.
On a extrait les balles, mais elle a perdu beaucoup de sang."

"On peut la voir ?" demande Gérard tout en te lançant un regard noir.

"Oui, si vous voulez."
Il vous conduit dans une pièce.

Sienna est allongée sur un lit confortable, avec perfusion, respirateur et tout le tralala.
Elle a tout l'air d'être morte... le peu de vie qui lui reste se traduit par le "bip bip" régulier d'un moniteur.

"Merde... c'est bien elle." constate Gérard.

"Ca pourrait l'aider si c'était une humaine normale...mais c'est déjà une ambrienne. Donc ça ne ferait rien de plus." explique le médecin.

"La seule chose à faire c'est attendre.
Une humaine normale serait déjà morte depuis longtemps, à ce stade."

Il s'eclipse discrétement.

Gérard prend une chaise dans un coin et s'assoit à côté d'elle.

"Et bien... si j'avais su que je te reverrai ici, dans ces conditions..." lui dit-il.