De retour au Palais...

ERRANCE...<<<

...Kernos fut projeté vers l'avant. Il lâcha Julian en perdant l'équilibre et il sentit la main de Kryther qui glissait de son épaule endolorie.Il entendit un craquement et des bruits de vaisselles brisées. Il continua à rouler dans son élan jusqu'au moment où il rencontra le vide, suivit d'une chute d'environ un mètre et d'un contact avec une surface douce et velue.
Etourdi par sa chute et par l'effort surhumain de concentration qu'il avait du fournir, il tenta de se redresser. Il parvint à se dresser sur ses coudes pour regarder où il avait atterri.
Sous lui, s'étendait un magnifique tapis vert sombre sur lequel batifolait une licorne d'argent et d'or. Il leva la tête, la nappe rouge lui entourait le corps, autour de lui ce n'était que assiettes renversées et verres pilés.
Kryther avait chu sur une chaise, la réduisant en miettes sous son poids et celui de l'armure. Julian avait fait un vol plané jusqu'à un mur. Tous deux étaient étendus, immobiles.
Kernos entendit des cris et des bruits de course dans leur direction.

*De retour au palais finalement...*

Il se laissa retombé et ferma les yeux avant de tomber dans l'inconscience... Désormais, ils semblaient être en sécurité... Enfin plus ou moins...

La destruction du mobilier liée à l'apparition fracassante des trois princes d'Ambre, fit suffisement de bruit pour alerter tout l'étage. En quelques secondes des gardes et serviteurs étaient sur les lieux.

"Par la licorne...Mais qu'est ce que c'est que ça..."

"Regardez, c'est le Prince Julian là-bas, et c'est son armure qui traine ici."

"Ils ont du arrivé par atout, oui, tenez le voilà.

"Il faut vite prevenir le roi Random. Horgas occupe toi de ça. Et vous, depêchez vous d'emmener les corps, et faîtes venir des mèdecins."

"A vos ordres Chef!"

Il ne fallut pas bien longtemps à chacun pour remplir sa tache, et bientôt, les princes furent conduits dans des chambres ou on leur prodigua les soins dont ils avaient besoins, avant de les laisser prendre du repos. On condamna l'entrée de la salle de reception ou ils étaient arrivés, pour que personne n'y pénètre avant que le roi n'ait pu voir de ses propres yeux tout ça, et le matériel, l'armure blanche de Julian par exemple, fut mis à l'abris après avoir été nettoyé et entretenu.

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Quelques heures plus tard, Kernos se reveille, seul, dans une chambre richement décorée. Il est enrobé de nombreux bandages et son épaule le fait encore souffrir. Toutefois les autres coups et blessures semblent avoir disparu. Il est confortablement installé dans un lit bien chaud et douillet. Les volets sont fermés si bien qu'il ne peut dire s'il fait jour ou nuit. La pièce est constituée du grand lit à baldaquin, d'un bureau, d'une petite étagère et de deux fauteuils. Des tapis et des tableaux sont présents un peu partout, il note également l'existence de deux portes dont l'une est entre-ouverte et donne sur une salle de bain. De nouveaux vêtements sont déposés sur l'un des fauteuils. Il a l'esprit encore embrouillé et perdu dans le brouillard. De plus, l'effort psychique qu'a demandé leur transfert à tous les trois par atout a laissé des traces.

UNE ENTREE FRACASSANTE <<<

Citation :

Quelques heures plus tard, Kernos se reveille, seul, dans une chambre richement décorée. Il est enrobé de nombreux bandages et son épaule le fait encore souffrir. Toutefois les autres coups et blessures semblent avoir disparu. Il est confortablement installé dans un lit bien chaud et douillet. Les volets sont fermés si bien qu'il ne peut dire s'il fait jour ou nuit. La pièce est constituée du grand lit à baldaquin, d'un bureau, d'une petite étagère et de deux fauteuils. Des tapis et des tableaux sont présents un peu partout, il note également l'existence de deux portes dont l'une est entre-ouverte et donne sur une salle de bain. De nouveaux vêtements sont déposés sur l'un des fauteuils. Il a l'esprit encore embrouillé et perdu dans le brouillard. De plus, l'effort psychique qu'a demandé leur transfert à tous les trois par atout a laissé des traces.

Kernos essaya de s'assoir sur le lit. Il fut soudain prit d'un vertige et se plongea la tête entre les mains. Son crâne le faisait souffrir, il avait l'impression qu'un étaux lui encerclait la tête, comme s'il avait passé la nuit à boire.
Il parvint à se lever, titubant légèrement jusqu'à la porte qui donnait sur la salle de bain. Il s'appuya sur le meuble où étaient posées une bassine d'eau, un savon et une serviette. Un miroir était suspendu face à lui.

*Regardes-toi! Tu ressemble à un sac de vieux draps!*

Il éclata de rire, il était tellement heureux d'être encore vivant. Il s'en était fallu de peu cette fois. Kernos se demandait comment allaient Kryther et Julian. Kryther avait été gravement touché, la lame du garde avait pénétré ses chairs au niveau des côtes, et il avait saigné abondamment. Quand à Julian, il avait été torturé et affamé durant des jours, il était tellement affaibli qu'il avait du le transporter comme un poids mort.
Enfin, ils avaient réussi à s'en sortir tous les trois, et Kernos avait des révélations à faire au roi. Julian était le gardien de la frontière d'Ambre, le maître d'Arden, si quelqu'un l'avait enfermé dans une tour où les pouvoirs de la Marelle et des Atouts étaient quasiment inefficaces, c'est qu'il devait comploter contre Ambre. De plus, le nom du responsable présumé, Jurt, posait pas mal de problème. Il était tout de même le frère du roi du Chaos, il était possible que cela cache quelque chose d'important, peut être un nouveau conflit entre Ambre et les Cours.
Kernos avait le devoir d'en parler à son oncle Random, même s'il n'était pas très concerné par les intrigues politiques, il ne pouvait pas ignorer les conséquences d'une affaire pareille sur la sécurité d'Ambre.

*Je dois parler à Random le plus vite possible, il doit être informer de la situation.*

Kernos retira ses bandages, il ne restait plus que quelques égratignures, en plus de ces anciennes cicatrices, et un bel hématome lui couvrait l'épaule gauche, souvenir amer laissé par le golem de la tour.
Il se lava, se tailla la barbe et les cheveux pour faire plus présentable après plusieurs jours passés en Arden. Il prit les vêtements que l'on avait déposer à son intention, une chemise de velours d'un vert sombre, un pantalon et un pourpoint de couleur brune, des bottes noires, une ceinture, un manteau sombre et une cape en fourrure grise. Ses vieux vêtements, ainsi que son arme, avaient disparus.
Les douze coups de midi sonnèrent dès qu'il eut enfilé ses habits.

*Allez, il faut trouver Random...*

Il ouvrit la porte qui donnait sur le couloir et sortit de la chambre.SALON D'ATTENTE >>>