En route vers le Donjon des Quatre Mondes 2

En provenance d' ici

Vous quittez rapidement la forêt et gagnez une immense plaine aride.
Le sable autour de vous passe progressivement par toutes les couleurs du spectre lumineux, puis devient carrément noir, tandis que le ciel, lui, prend une teinte carmin et se charge de gros nuages rouges foncés.

"Aller au Donjon par Ombre est extrêmement difficile, mais j'ose espérer que ni ma mère ni Jurt ne connaissent ce chemin." explique Luke.

"C'est un raccourci en Ombre que je connais... il faut suivre une seule constante : la pluie, jusqu'au moment où on arrive à un certain point.
Ensuite il est aisé de modifier l'environnement jusqu'à atteindre le Donjon."

Alors qu'il achève sa phrase, un grondement de tonnerre retentit au loin, et vous voyez le mur sombre de l'averse qui vient à votre rencontre depuis la ligne d'horizon, alors que des éclairs zèbrent le ciel au loin.

Quelques minutes plus tard, vous voilà au coeur de l'orage.
L'averse diluvienne qui s'abat sur vous a la couleur du sang.

L'environnement se modifie, la terre noir devient de l'herbe, et le ciel reprend une couleur normale de ciel d'orage, gris plombé.
La pluie, elle, ne cesse pas.

L'environnement devient petit à petit plus urbain.

Vous vous retrouvez soudain au milieu d'une ville en pleine émeute.
Des hordes de jeunes aux visages masqués, arborant tatouages, symboles anarchistes et crêtes de punk balancent des pierres et des cocktails molotov à des CRS inférieurs en nombre.
Les forces de l'ordre n'hésitent pas à tirer à bout portant sur les insurgés.
L'air sent la poudre et les hurlements, autant de douleur que de rage, résonnent entre les buildings.
L'averse qui vous accompagne dilue le sang dans les caniveaux.......... vous ne vous attardez pas.

Vous voilà maintenant en rase campagne. Il fait nuit.
A votre gauche, une longue file de gens encapuchonnés, tels des pélerins, chacun d'entre eux portant un lampion rouge au bout d'un long bâton, chemine paisiblement.
Certains portent d'interminables crucifix s'élevant vers le ciel, en haut duquel sont fichées des dépouilles d'animaux morts.
Plusieurs petites filles gambadent gaiement à leurs côtés, en agitant des petits grelots.

Vous arrivez à une intersection, et Luke demande à Derek de prendre à droite.
La file macabre et dérangeante des pélerins disparaît dans les profondeurs du rétroviseur, tandis que les contrées devant vous deviennent sublimes et verdoyantes.

Vous voilà sur une grande autoroute à cinq voies, au milieu d'autres véhicules, des immenses camions pour la plupart.
Les panneaux de signalisation sont dans une langue parfaitement incompréhensible.
Sur les indications de Luke, vous prenez une sortie.

Vous longez maintenant une départementale paisible, au milieu de champs de maïs, la pluie fine redevient averse, mais l'orage est désormais derrière vous.
Vous croisez une autostoppeuse, le pouce levé, entièrement nue, à l'exception d'un très grand parapluie vert qui lui dissimule le visage. Son corps est absolument sublime.
Ses pieds nus trempent au beau milieu d'une flaque.
Vous la dépassez, et dans le rétro, vous l'apercevez vous faire un doigt d'honneur.

Le paysage se modifie de nouveau.
Soudain, la pluie devient une bruine persistante, presque invisible, et un brouillard incroyablement dense s'abat sur vous en un clin d'oeil.
Vous ne voyez absolument rien, même plus la route, ce qui oblige Derek à ralentir considérablement l'allure.

Luke fronce les sourcils.

"Ce putain de brouillard n'est pas normal, j'ai un mal de chien à le dissiper !"

Les volutes de brumes s'écartent paresseusement et, au même moment, Derek sent la voiture patiner complétement.

Alors que la pluie redevient battante, le brouillard disparaît petit à petit, et vous vous rendez compte que la voiture est en train de s'embourber dans la boue épaisse d'une route... bleue.

Et Merde !

Derek cesse aussitot d'appuyer sur l'accelerateur

Bon, Pas de panique, je vais tenter quelque chose.

Derek baisse sa vitre et se concentre pour invoquer le Signe du Logrus pour glisser son bras dans ses extentions.

[j'attends que tu me dise si j'y arrive avant de continuer]

Ton pouvoir fonctionne mais, alors que tu te glisses dans l'extension du Logrus, un étrange sifflement se fait entendre.
Le sifflement se fait de plus en plus proche et aigu.

Soudain, un obus éclate à deux pas du pick up et le souffle de l'explosion projette le véhicule dans les airs, envoyant tous ses occupants rouler -bouler à plusieurs mètres de distance.
Sous le choc, Pick up Glitchen reprend sa forme de montre à gousset.

Aucun de vous n'est blessé, mais vous êtes tous plutôt groggy.
D'autres obus éclatent autour de vous, projettant des gerbes de boue bleue à la ronde dans un vacarme assourdissant.
Le brouillard est toujours trop dense pour que vous voyiez à plus de trois mètres (vous ne vous voyez donc même pas entre vous).

Matthias ne pouvant se fier à deux de ses sens : l'ouïe et la vision, se met donc enquête de ses compagnons.

Après quelques errements il tombe sur un bonhomme qu'il identifie à Dereck. Il le suivra en quête des autres.

"Faut retrouver la nana au parapluie vert, je dis pas ça pour les mensurations, mais je crois qu'elle pourra nous aider. J'aurais du y penser."

" Mais de quelle femme parles tu ? "

Répond elle vraiment à Matthias ?

Opale qui a encore du mal à identifier les sons, erre un peu désamparée, se raccrochant à tout ce qui lui est familier. Corps, objets. Elle va pour appeler Rinaldo, lorsqu'elle se ravise aussitôt. Attirer les artilleurs sur leur position ne serait pas bien malin, et révéler la présence de Rinaldo ici, si leurs ennemis l'ignoraient, serait une faute encore plus grave, aussi Opale se contente t'elle de fouiller les environs du regard à la recherche de ses couleurs ou de son physique qu'elle avait appris à connaître.

Derek utilise un Mot de pouvoir LIEVZ

Ses esprits éclaircis, Il invoque le signe du Logrus pour avoir acces à la Vision du Logrus, qui il l'espere percera cette purée de pois.

Si cela fonctionne, il cherche Glitchen en priorité puis il cherchera à localiser les positions adverses

Opale tâtonnant à la recherche de Luke, finit par le trouver, à moitié peinturluré de bouillasse bleue, apparement intact, et lui aussi à la recherche des autres.
Vos mains se trouvent et il ne te lâche plus.

"Ca va, t'as rien ?
Bordel mais où on est ?!"

Vous finissez par vous retrouver tous les quatre, et Derek récupère in extremis Glitchen dans la boue, alors que Matthias allait marcher dessus. Smile

Vous êtes tous recouverts peu ou prou de bouillasse bleue, et vos pieds s'enfoncent dans le sol spongieux, vous laissant en équilibre précaire.

L'artillerie invisible continue de pilonner furieusement la zone.

Derek, grâce à sa vision Logrus, perce le brouillard et obtient une vision d'ensemble du paysage.
En fait, vous vous trouvez très précisément au milieu d'un champ de bataille façon guerre de 14/18.

Des cadavres jonchent le sol parmi les barbelés, et à quelques dizaines de mètres de vous, une colonne de Poilus locaux surgit d'une tranchée, baillonettes au clair, à l'assaut d'une tranchée adverse cent mètres plus loin. C'est en fait eux que l'artillerie s'applique à décimer.

Quelques mètres derrière vous, il y a une tranchée où vous pouvez vous réfugier.

Une tranchée ! par la, suivez moi !

Derek emène le groupe à couvert, en se déplacement en zig-zag pour eviter les impacts d'artillerie.

Matthias se met à couvert dans celle-ci.

Il regarde dubitatif la boue bleue.

"Faut faire demi tour et retrouver la fille au parapluie, la scène était trop suréaliste pour être ombrienne."

"Mais avant sortir de cet ombre de mort."

Opale efface un peu de cette boue bleu du visage de Rinaldo, puis l'embrasse avec fougue avant de l'entrainer vers la tranchée salvatrice.

" N'est ce pas la route bleu dont parlait Gérard ?
Il n'a hélas pas préciser ce que nous devions faire après ! "

(N'oubliez pas que seul Derek est en mesure de voir ce qui se passe réellement ! Pour l'instant, Matthias et Opale, vous êtes complètement paumés...)

Vous atterissez dans la tranchée, au milieu d'une bonne dizaine de Poilus locaux hébétés.

Tous sont plutôt jeunes, leur apparence est en tous points humaine à l'exception de leur peau bleue clair.
Certains arborent des blessures assez moches à voir, tous présentent d'énormes cernes et les traits tirés par la terreur et la fatigue.
Leur équipement est semblable à ceux des Poilus de la guerre 14-18.

Ils poussent des cris de surprise en vous voyant débarquer de nulle part dans leur tranchée en pleine bataille.

Vous ne comprenez pas du tout leur langue, qui s'apparente à une sorte de russe bizarre.

Le premier instant de surprise passée, ils remarquent Opale et se mettent à pousser des exclamations incrédules. Tous la regardent avec des yeux écarquillés, certains semblent émerveillés. Le vide se fait autour de la jeune fille et un silence religieux tombe sur la tranchée.

"Mais c'est quoi ce bordel ?" s'exclame Rinaldo, sans s'adresser à personne en particulier. Méfiant, il se rapproche d'Opale.

Soudain, les tirs d'artillerie reprennent, dangereusement proches de vous, faisant pleuvoir sur vos têtes gravats, bouillasse et scories en tous genre.

Immédiatement, les soldats se réveillent et des ordres fusent. Une quinzaine d'hommes vous encadre, plus particulièrement Opale, comme s'il s'agissait d'un objet particulièrement précieux, et s'empressent de vous conduire le long de la tranchée, sans même vous demander votre avis, moitié tirant, moitié poussant.

Un coup de siflet fuse et le reste des soldats monte à l'attaque, baïllonnettes en avant, avec des hurlements guerriers.

Voyant les soldats empoigner à moitié Opale pour l'emmener, Luke les repousse violemment.

"Hé ho ! Bas les pattes !"

Soudain, un obus explose derrière vous dans la tranchée, soufflant une bonne dizaine d'hommes et vous faisant chuter sous le souffle.

"Heu, on va peut être les suivre, en fait, non ?" dit Luke en se relevant, aidant Opale à se remettre sur ses jambes.
"Moi je vote pour !"

"On ne sait même pas ce qu'ils nous veulent, faut qu'on dégage et vite. A moins qu'on n'aide un camp pour arriver avec une véritable petite armée au porte du donjon, je ne vois pas ce qu'on attend pour glisser ailleurs."

Matthias tente d'observer les alentours, sans grand succès, les explosions à répétition et le décors appocalyptique n'aidant pas.

Il clôture son intervention par un grommelement

"Verdun 600 000 morts je n'aimerai pas faire parti de la prochaine tranchée des baïonnettes à stroumphland"

Rinaldo se retourne vers Matthias et grommelle :

"Si on pouvait glisser ailleurs, on y serait déjà !
Ca fait depuis le début que j'essaie !

Je presume que cette ombre est à l'epreuve de la Marelle, modifiée dans le but de nous stoper.

Je pourrais utiliser le Logrus pour nous sortir de la, je l'ai invoqué sans trop de difficulté, mais on sortirais de la route et je ne sais pas si tu pourrais nous reconduire au donjon ensuite Luke.

Matthias se renfrogne d'avantage encore.

"Doit y avoir un point de jonction ou c'est faisable, Dereck tu crois que tu peux nous localiser ça. Va falloir qu'on prenne parti et qu'on sache qui se bat contre qui. Je doute fort que le statut d'ambassadeur plénipotentiaire d'Ambre leur fasse quelque chose.

On doit pouvoir poursuivre o utout du moins longer la route que l'on a empruntée, c'est peut être ça notre salvation"

Opale inquiète, cherche également un moyen de s'en sortir. Mais elle ne quitte pas la compagnie de Rinaldo un seul instant, et si les bleus se montrent un peu trop entreprenant, elle use de sa force pour les repousser gentiment. Elle comprend intuitivement que choisir un camp est sans doute la meilleure solution, et vu le côté qui leur tire dessus depuis le début, sa sympathie va forcément du côté reception des obus.

" Je suis d'accord, prenons parti !
Si on doit obligatoirement en passer par cette route, il nous faut détruire leur artillerie. "

Elle se tourne vers Derek.

" Est ce que tu peux localiser la batterie qui nous bombardent ? "

Si c'est le cas, Opale leur prépare un feu d'artifice à sa manière, carbonisant la zone par une pluie de feu...

Sans probleme, Je pense qu'il y a plusieurs batteries à neutraliser pour pouvoir enfoncer leurs lignes et nous ouvrir la voie.
si je dirige la foudre dessus, je ferais mouche à coup sur.

Derek utilise sa Vision du Logrus pour localiser les batteries en question et indique ensuite à Opale la direction et la distance précise de la plus proche pour qu'elle puisse s'amuser. Derek foudroit les autres avec la justesse d'un tir satellite.

"Vous me montrerez un jour comment vous faites vos trucs pyrotechniques, ça à l'air sympas, si j'ai un peu de temps devant moi, ça me tenterai... Histoire de faire cuire ses oeufs au plat en toute occasion... L'ami du campeur en sommes. "

Il s'assoit et en profite pour tailler le bout de gras avec Rinaldo.

"Faut suivre la pluie et cette ombre empêche toutes modifications. Vous pensez que pour déclencher une ombre piégée, il faille un modus opérandi avant, une sorte de levier qui la condamne après le passage... Moi je dis ça, mais c'est juste manière de comprendre comment votre mère ou Jurt pense leur piège, et je crois qu'en la matière vous n'êtes pas non plus un novice, donc vous devez avoir votre petite opinion sur la question."

Il tend une flasque d'alcool fortement chargé en armagnac à son cousin roux, l'air neutre et quelque peu fatigué.

Opale et Derek rôtissent et foudroient les lignes adverses avec une redoutable efficacité, sous les regards ébahis des Poilus Beus.

Rinaldo accepte la flasque de Matthias et en prélève une gorgée généreuse.

"Gérard avait raison de nous dire de nous méfier de cette route bleue. Mais il aurait mieux fait de nous dire de nous méfier de cette autostoppeuse à poil." grommelle t-il.

"Dès que je l'ai vu, j'ai eu un sale pressentiment. Je ne pense pas qu'elle faisait partie de l'environnement normal de l'Ombre que nous traversions à ce moment là.
Et c'est juste après elle que les ennuis ont commencés.

Vous avez raison, il faudrait faire demi tour et retourner la voir.
Mais apparemment, la Marelle est inefficace ici. Je ne sais pas trop comment c'est possible."

A ce moment là, un vrombissement et des cris vous parviennent aux oreilles, mais le brouillard vous empêche de voir de quoi il s'agit.

Derek avec sa vision du Logrus (et un MP du MJ) lève les yeux au ciel

Chier ! une escadrille de chasse droit sur nous ! Opale, continuez à incinérer le sol, je m'occupe des cieux

Derek délaisse les cibles aux sol pour jouer les DCA. D'ailleurs il boost l'intensité de ses tirs avec un Mot de Pouvoir.

MAGIQUE!

Les nuages s'illuminent de flashs colorés pendant que les débris des aéronefs abattus pleuvent sur le champ de bataille avec une odeur de kérozene brulé

Opale intensifie ses effets pyrotechniques, se concentrant sur tout mouvement suspect, elle récupère aussi une mitrailleuse sur une position abandonnée par des cadavres, et se tient prête à ouvrir un chemin dans l'infanterie adverse ou pallier les ratés de Derek avec l'aviation ennemie.

" Où se trouve cette charmante personne à présent ?
Est ce qu'on rebrousse chemin pour la retrouver ou on avance ?
Si on reste ici on va tous y passer ! "

"Elle ne doit pas être très loin, je pense qu'elle a fais disjoncter le chemin d'ombre et nous a envoyée ici. La tactique de Dereck et Opale me paraît la bonne faut aider un camp et dans cette guerre de tranchée, sécuriser la route par laquelle nous sommes venu afin de pouvoir dégager assez vite."

Il choppe une mitrailleuse à son tour, et invite Rinaldo à faire de même.

"Ca va bientôt être l'halali, autant faire partie de la fête."

Braquant sa sulfateuse vers les quelques aéroplanes encore en l'air, il en dégomme, un présomptueux de plus qui ne verra pas demain se lever. Les viva des poilus accompagnent la brutale et incandescente fin du malheureux.

Si le camp des bleus attendaient une réponse venue du ciel concernant l'issue du conflit, l'arrivée de si puissants alliés devaient leur mettre du baume au coeur.

Opale aidée par Derek pour cibler les positions ennemis, enflamme les dernières batteries de mitrailleuses ou de mortiers à sa portée, puis se concentre sur les assauts de l'aviation ennemie. Puis appuyant Matthias avec sa mitrailleuse, elle sature d'un feu meurtrier les troupes adverses pour créer les conditions d'une montée à l'assaut victorieuse.

Elle galvanise les troupes autour d'elle, et conduit elle même un groupe conséquent vers les tranchées ennemies, prêtes à rendre ce jour mémorable pour les soldats de cette Ombre.

Luke et Matthias font un carnage sur l'aviation ennemie, dont les appareils tombent comme des mouches.

Eclairs et flammes zèbrent le ciel, sous les yeux écarquillés des soldats bleus.

Très vite, ceux ci se reprennent.
Les officiers les font monter à l'assaut au coup de sifflet.

La colonne se regroupe rapidement derrière Opale, leur nouvelle passionara.

Tout le régiment cavale dans la boue à la rencontre de la tranchée adverses.
De cette dernière jaillissent également des bataillons de soldats, pareillement bleus, mais à l'uniforme légèrement différent.

Les deux camps se percutent au milieu de la plaine boueuse, baïllonnettes en avant, avec une incroyable violence.

Les hurlements de rage, de peur et de douleur fusent de toutes part alors que l'affrontement fait rage.

Une pluie diluvienne s'abat soudain sur le champ de bataille.

L'artillerie ennemie pilonne la zone, Matthias et Luke pilonnent l'artillerie et la détruisent entièrement, aidés de Derek.

Le combat se résume maintenant à une sauvage mêlée humaine dans la bouillasse, à laquelle Opale prend part.

Galvanisés par l'ambrienne, les soldats se battent comme des lions.
Le camp adverse, privé de son artillerie, de son aviation et de son moral, n'en mène pas large, et finit par sonner la retraite.

Les ennemis refluent en toute hâte vers leur tranchées.

Dédaignant les ordres de leurs supérieurs, les Poilus bleus se tourneent vers Opale, attendant de toute évidence SES ordres.

"La pluie a repris vaudrait mieux la suivre, avant qu'Opale joue les Bodicae. Luke vous êtes le seul à connaître la route, je crois que c'est le moment de mettre les voiles."

Il réajuste son baudrier, place la mitrailleuse sur son dos, fait un signe à Derek, histoire de rester en contact et se dirige vers Opale. cherchant le chef d'Etat Major nouvellement instituée, il s'approche d'elle, à voix basse

"Opale faut qu'on mette les voiles, la pluie a repris, et il faut suivre la pluie..."

» Vers le Donjon des Quatre Mondes
» L'audience du prince Vald L'Empaleur