Ombre de Prélude

Tu apparaîs dans ce calme et reposant paysage.
L'air est doux, sans un souffle de vent.
Le paysage qui te fais face est celui de l'atout. Mais lorsque tu te retourne, une maison te fait face.
Une demeure de type victorien, plutôt déplacée dans ce décor champêtre.

Quelques poules s'affairent à picorer dans la petite cour de la maison, et un gros chat noir dort placidement sur une marche du perron.

A côté de la porte d'entrée se trouve une cloche que l'on peut faire sonner, sans doute dans le but de s'annoncer.

Comme à son habitude Valentino commence par apprécier l'influence de la marelle en ces lieux, puis il flaire le logrus déterminant ainsi sa présence.

Ceci fait, Valentino s'annonce.

Ding et Dong...

Résultat : Marelle, Marelle et Marelle.
Et de surcroît, tu as rarement vu une Ombre aussi malléable. Une vraie pâte à modeler. Tu pourrais facilement en modifier n'importe quel aspect rien qu'en faisant un petit tour sur toi même.

Tu attends quelques secondes, et tu entends un petit pas qui court à l'intérieur, apparemment dans des escaliers.

La porte s'ouvre sur une petite fille aux cheveux blonds vénitien tout frisés et au visage constellé de taches de rousseur.
Elle te scrute de haut en bas d'un air inquiet.

"Vous êtes blessé où ?"

Merci jeune fille, mais tout va bien.

Annonce à tes parents qu'un visiteur est de passage, dit leurs que je suis l'arrière petit fils de Dworkin.

Puis tu demanderas à ce que l'on prépare un moyen de locomotion similaire à celui utilisé par le dernier voyageur ayant parlé de Dworkin, allez dépêche toi et tu auras une glace.

Valentino pénètre dans la demeure, attendant que le manège bien huilé de l'arrière grand père se mette en place.

"Une route vers le chaos c'est surement à cela que je vais devoir faire face, le pouvoir de la licorne va allez en décroissant, mère a certainement suivi cette route jusqu'au bout et moi imbécile que je suis je fais pareil...
L'idée de me jeter dans la gueule du loup n'avait rien d'encourageant!
Mais comment briser le cercle...les atouts? Casser le jouet de Dworkin pour le faire réagir? Rien n'est moins sur!"

Tout en réfléchissant Valentino créa une petite poche d'ombre froide avec un distributeur de glaces puis il revint avec un cône chocolat fraise et détruisit la poche.

La gosse te regarde, perplexe.

"Ya personne d'autre que moi, ici. Et je connais pas ce Dworkin dont vous parlez.

Si vous êtes pas blessé, alors qu'est ce que vous faites là ?
Ya que des gens blessés d'habitude qui viennent me voir.

Ou alors vous êtes malade ?
Parce que les maladies aussi, je peux faire, vous savez."

Ses yeux brillent devant la glace, mais elle hésite à la prendre.

Si tu n'en veux pas je la mange!

Valentino entame un geste vers sa bouche puis, il retient un sourire et tend la glace à l'enfant.

"Cette situation sympathique n'enlevait rien à l'etat de frustration dans lequel se trouvait Valentino.
tout cela n'avait ni queue ni tête et le chemin se faisait de plus en plus fou au fur et à mesure. Il se demandait alors quelle folie sortie de l'esprit malade de Dworkin allait ensuite se mettre sur son chemin. Et ce n'était qu'un début".

Bien peux tu me décrire la dernière personne à être passé ici s'il te plait.

Devinant que tu vas rester un peu (quelques minutes tout du moins) la petite te fais signe de la suivre dans une pièce attenante au hall d'entrée.
C'est un petit salon aux gros fauteuils capitonnés de velours rouge.
Elle s'assoit sur l'un d'entre eux, sa glace à la main.

"Apparement vous venez ici pour la première fois, la preuve c'est que vous ne savez même pas où vous êtes ni ce que l'on y fait.

Je n'ai absolument pas le droit de vous dire quoi que ce soit sur les gens qui viennent ici, pas le moindre renseignement, c'est la règle et vous pouvez toujours me torturer où m'offrir des glaces, je ne dirais rien.

Les gens arrivent ici, toujours avec des blessures effroyables, on les soigne, ils payent et ils repartent. C'est tout.

D'ailleurs, vous êtes le seul type intact que j'ai jamais vu venir sonner à la porte.

La personne qui vous a donné la carte ne vous a pas expliqué ?"

Non jeune fille rien de rien.

"Valentino prit en pitié cet enfant dont toute la vie était écrite, pas d'avenir, pas de changement, tout était immuable. Les différentes ombres liées aux tarot de Dworkin serraient-elle dans la même veine?
Valentino n'était pas plus avancé sur la route à suivre, la question de l'ordre des tarots restait sans réponse, y en avait-il un d'ailleurs !"

Je saurrais ou venir maintenant, peut être me reverra tu plus amoché la prochaine fois.Au fait comment doit-on te payer?

L'envie de modifier cette ombre faisait surface dans l'esprit taquin de Valentino mais les conséquences pourraient être ennuyeuses et cette démarche semblait trop évidente, comme une sorte de tentation orchestrée.

Non décidemment je n'avais rien à faire ici, Valentino sorti de nouveau un des atouts de Dworkin.
Au fond à gauche du tarot de ""ombre de prélude apparaissait un bout de village, peut être "Puygrenier", car sur ce dernier étaient visibles quelques fleurs rouge, serrai-ce alors la route de "l’ombre de belle" ? Ou bien l’imagination débordante d’un Ambrien ?

Ombre Riquewihr, village de Puygrenier

"Vous partez déjà..." soupire la petite, avant de s'emballer de nouveau, pleine d'espoir :

"Mais quand vous serez blessé vous reviendrez, hein ?
Vous verrez, je peux soigner les pires blessures en une seconde, vous n'en reviendrez pas !
Tous les autres ont été ébahis la première fois qu'ils ont vu..."

Elle te voit sortir l'atout et baisse les yeux, déçue.

"Je vous retarde, hein ? Vous avez sans doute mieux à faire...
Pour me payer c'est pas compliqué... la dernière personne qui est venu m'a fait des poules. Vous n'aurez qu'à me faire une vache ou quelques pommiers, c'est un jeu d'enfant pour vous ça...

Bon ben... bon voyage.
Et merci pour la glace."

la suite ici si tu le désire