Les Ardens: pas si difficile à traverser à dos de chimère.

Zenon regarde les trois silhouettes, de son maître et des deux gardes des portes du château, qu’il connait bien, disparaître derrière les deux immenses portes principales de son foyer. Il repense déjà aux bons moments passés dans cette enceinte comme les mauvais. Son cœur est compressé par la tristesse que l’on ressent habituellement lorsqu’on quitte son foyer, accentuée lorsque que ce foyer fut votre deuxième carte de survis.

*Je reviendrais aussi souvent que possible, revoir mes proches*

Le seigneur Julian, son père resté dehors, s’approche. Il le prend dans ses bras par les épaules. Zenon ne réagit même pas, trop ému par le moment de son départ. Après une longue minute d’inactivité, son père le secoue un peu et l’entraine à l’écart de la vision des portes.

A ce moment, Zenon émerge de ses souvenirs. Il regarde enfin son père dans les yeux. Ce dernier s’assoit tranquillement sous un arbre, à l’écart de la route qu’ont tracé les multiples chariots des troubadours itinérants. Zenon l’imite. Père et fils profite ainsi de ces quelques instants si rare qu’ils puissent s’offrir. Après 5 minutes de silence, le père prend sa respiration, la retient deux secondes, hésite, puis expire bruyamment sans qu’aucun mot n’est dépassé ses lèvres. Zenon presse son père :

-Oui ?dit-il pour inciter son père à lui répondre.

Julian a toujours été pour toi un bon père, sévère mais juste. Mais les débordemets affectifs n'ont jamais été son genre, c'est pourquoi d'ailleurs sa brève étreinte t'a quelque peu surprise.

Et là, il semble hésiter à parler, ce qui ne lui ressemble guère non plus.

Peut être est-il ému lui aussi ? Moins que toi sans doute, mais probablement plus qu'il n'en veut bien laisser paraître.

"Hum... Je n'aime dire au revoir." finit-il par admettre.

Il tend son bras.

"Ambre est par là, si tu souhaite y aller. Mais ça tu le sais déjà.
Je sais qu'Ambre t'attire comme un aimant. Toi comme moi, et comme toute la famille, nous l'avons dans le sang.
Comme une aiguille de boussole irrésistiblement attirée par le Nord, les descendants d'Obéron retournent toujours à Ambre.
Je sais tout cela, et je sais que tu vas y aller. Aussi je ne chercherai pas à t'en dissuader.
Mais sache que c'est un endroit dangereux. Tout le monde y ment et les innocents n'y survivent pas très longtemps, même à la cour... (il ricane dans sa barbe) surtout à la cour.

Alors... bonne chance, mon fils. Et prends garde à toi."

Après ce rapide discours qui ressemble fort plus à son père, Zenon se lève souplement et s'en fut sans un autre regard en arrière.

Il parcours une demi lieu au milieu de la route laissant le doux soleil le réchauffer, quand il entend un bruit de battement d'ailes.

Il lève la tête et se fait éblouir par le rayonnement du soleil. Il réussit tout de même à apercevoir ce qui provoque ce bruit qui lui est tant familier: c'est un grosse masse dans les airs, juste au dessus de lui. A peine eut-il baissé la tête sous l'effet de la lumière, qu'il entendit un autre bruit, mais de grésillement cette fois. Guidé par son instinct, Zenon bondit sur le côté et se relève à moitié. Il voit une boule de feu s'écraser à l'endroit où il se tenait il y à deux secondes.

Stupéfait, il voit de la poussière se soulever comme si un bébé ouragan se formait devant lui. Il en reçoit dans les yeux et met son bras droit devant son visage. De son bras gauche, il laisse glisser son arc pendu à son épaule et le rattrape de la main. Il le tien déjà en position pour décocher un flèche à tout instant.

Au bout de cinq secondes, un léger choc survient sur la terre et la cause de l'élévation de la poussière cesse. Une fois la poussière retombée, il se tien fasse à une chimère haute de 1,80 mètre qui tien tête au chasseur inexpérimenté.

Avec des réflexes de cobra, Zenon encoche une flèche vivement tirée de son carquois. La chimère ouvre la gueule comme pour cracher une autre jet de feu et Zenon se tien prêt à bondir une nouvelle fois, mais un son sortis de la gorge de la créature.

H.J: On me la déjà fais remarquer, mon style d'écriture est du genre bourré. Je suis désolé, mais j'y peux pas grand chose j'ai des tas de choses à dire et je sais pas quoi mettre en premier. Bonne chance au MJ ou au BGdMdJ.

Intrigué par le fait que la chimère qui se trouve devant lui parle au lieu de le cramer, Zenon se retrouve tout bêtement à genoux, près à bondir à la moindre flamme.

-Hein!? Tu parles...

C'est alors qu'il se redresse comprenant qu'il pourrai éviter une mort stupide si la créature le comprenait.

Lorsque Zenon se réveilla, il n'avait aucun souvenir précis de ce qui s'était passé avant sa sieste. C'est seulement lorsque ses yeux se posèrent sur la chimère endormie dans sa position comique que tout lui revint en mémoire.

Malgré son statut de réserve pour la faim de la créature, il décida de la réveiller. Il se leva et alla la secouer.... Sans effet! Il cria dans lo'reille droite de Shrid.... Rien a faire! Il passa à celle de gauche.... Pas plus avancé!

Il alla s'asseoir à l'ombre des arbres pour réfléchir, avec comme espoir qu'elle se réveillerai peut-être d'elle même. Il ferma les yeux et fit le vide dans sa tête.

Il réfléchissait depuis 5 bonne minute quand il se rendit compte que la forêt était silencieuse. Et c'est dans se silence qu'il entendit le bruit d'un courant d'eau.

Une idée lui vint en tête et il ouvrir en grand les yeux et regarda droit devant lui ( il avait la tête baissée). C'est là qu'il vit les empreintes des personnages mystérieux appartenant au groupes louches.

Il se dit que c'était les empreintes des personnes qui prenait la route pour allez en Ambre et en conclus que c'était une bonne chose car il pourrai continuer son chemin pour aller en Ambre en suivant ses traces.

Se rappelant sa mission première il alla au courant d'eau en se laissant guider par le bruit qu'il produisait. Arrivé au ruisseau, il fit un seau avec des algues séchées du fond de l'eau ( le ruisseau n'était pas trop profond mais il dut quand même se tremper après s'être déshabillé), des feuilles de la forêt, et des branches souples qui ressemblait plutôt à des lianes.

Ayant ainsi son seau improvisé, il prit de l'eau et alla la jetée sur la figure de la chimère. Cette dernière cracha une boule deux feu dans sa colère d'être réveillée en plein sommeil. Sa boule frappa un arbre qui commença à s'embraser.

Prit de panique Zenon dut redescendre au ruisseau pour reprendre de l'eau et aller éteindre le feu.

Après cette frayeur, il reprit le chemin en suivant la trace laissé par les groupes et arriva à l'entrée d'un grotte.