Rendez vous à la Cabane au Darou

L'homme marchait d'un pas rapide dans les ruelles tortueuses de la Vieille Ville.
Sa démarche semblait quelque peu gênée, comme si l'homme était boiteux ou... blessé.
Il paraissait aux aguets et lançait de fréquents regards derrière lui.

Il lui semblait qu'il avait semé ses poursuivants avant de sortir d'Arden. Mais il était pourtant loin d'être rassuré. Il savait que tôt ou tard, ces derniers le retrouveraient.

Il lui fallait se dépêcher de gagner au plus vite le lieu de rendez vous... en espérant bien sûr que son message n'ai pas été intercepté, et que la personne soit bel et bien présente.

L'homme tourna à l'angle et déboucha sur une place pavée donnant sur le fleuve. Plusieurs auberges et cafés y tenaient terasses, et un très grand tilleuil au centre donnait à l'ensemble un ombrage des plus agréables.
L'un des cafés s'appellait la Cabane au Darou. L'enseigne représentait une sorte de créature ombrienne à l'air malicieux, pointant la tête hors d'une grosse chope de bière.
Cet établissement, bien que ne possédant pas une immense renommée, avait ses habitués fidèles. Les connaisseurs savaient que l'on pouvait y déguster plusieurs centaines de bières différentes (venues pour la plupart d'Ombres lointaines, comme l'Ombre Terre par exemple) dans un cadre agréable et chaleureux, loin de l'agitation touristique des grands boulevards.

L'homme poussa un soupir de soulagement.
C'était le lieu du rendez vous.

Il prit une chaise en terrasse et commanda.
Malgré l'ombre dispensée par l'arbre centenaire, il n'enleva pas son chapeau.
Ce dernier -blanc, à très larges bords et surmonté d'une plume d'aigle- était le signe de reconnaissance qu'il avait mentionné dans le message qu'il avait envoyé au Palais par pigeon voyageur, il y avait moins d'une heure.

Il ne lui restait plus désormais qu'à attendre.
Si tout allait bien, son commanditaire allait se manifester sous peu.
Si tout allait bien...

Je m'avance vers le personnage!


Quel beau chapeau vous avez là, si votre ramage ressemble a votre plumage vous un messager de la mode!
Il faudra absolument que vous me donniez l'adresse de votre chapelier!

Enchanté je suis Philibert.

Tendant la main vers l'homme je lui glisse le message par la même occasion prouvant ainsi mes bonnes intentions!

Allons prendre un verre à l'intérieur !!

Je choisis un coin discret de l'auberge, prenant place dans une alcôve agréable et chaleureuse, bien ombrée, dont j'accentue légèrement les ombres en usant de l'onirisme de façon à ce que nous soyons très difficilement visibles et reconnaissables par qui rentrerais dans la salle.

Tout d'abord remettez moi l'objet et enlevez votre chapeau!
Pensez vous avoir été suivi?

Profitant de l'ombre je glisse discrètement ma rapière sous la table et la place à l'entre jambe.

Et pas de fausse note monsieur, si vous êtes celui que devez être vous savez qu'il ne faut pas se jouer de nous!

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https://ambre.actifforum.com/fiches-validees-f22/valentino-t241.htm]personnage

L'homme enlève son chapeau et le fait glisser discrétement sous le banc.
Il semble exténué et son visage exprime un soulagement certain.

"N'ayez crainte, je n'aurais pas fait tout ce chemin et ces efforts dans le but de trahir Madame.

Je m'appelle Nurvain, pour vous servir Seigneur Phillibert."

Il sort une petite boite rectangulaire de l'une de ses poches et te la tend.

"Voilà l'objet en question. Prenez le, il sera plus en sécurité sur vous que sur moi.

J'ai été attaqué en passant dans Arden.
L'homme était armé d'une arbalète, mais je n'ai pas vu son visage, il était caché dans un recoin sombre et portait une cape.
J'ai réussi à m'enfuir et à le semer momentanément, mais je suis blessé à la cuisse gauche.

Je pense que nous devrions partir au plus vite.
Je vous attends depuis bientôt dix minutes, il a pu me repèrer."

Bien mettez cette cape mon ami!

Pendant ce temps je regarde si Nurvain laisse des traces de sang.

Et bien sur j'ouvre la boite pour voir ce qu'il y a dedans.

je lui donne donc la seconde cape, et dissimule son chapeau sous ma chaise, bien au fond.

Sur ce je modifie nos apparence grâce à l'onirisme, changement de taille, couleurs je me concentre également sur sa blessure que le sang n'apparaisse pas.
Je m'efforce à ce que nous ressemblions au "genre " de la maison.
Puis, nous nous dirigeons vers la sortie, prudemment non sans avoir laissé une pièce sur la table.

Ne boitez pas!! cela vous ferra certainement mal, mais notre survie est peut être à ce prix!

Nous sortons de la zone d'ombre de l'alcôve ou nous étions.

Je passe devant de façon à dissimuler un peu sa silhouette et son boitillement, faisant bien sur attention à mon environnement tout en causant avec Nurvain l’air de rien, enfin si l’air de deux amis quittant une taverne….

Tu ouvres la boite... qui est totalement vide.
Tu en conclus donc que c'est elle l'objet en question.

Pendant ce temps, à l'extérieur

La personne qui suivait Nurvain lui avait laissé croire qu'il l'avait semé, mais en réalité, il l'avait vu s'assoir à la terrasse du bar.
Il lui avait alors suffit de se débarrasser de sa cape, et avait poussé l'audace jusqu'à s'installer à la table juste derière lui.
Comment Nurvain aurait-il pu se douter que c'était une femme, et non pas un homme, qui l'avait pris pour cible ?
Une jolie femme en plus. Ses splendides boucles dorées s'agitaient gracieusement autour de son visage doux, à chaque fois qu'elle buvait une gorgée du thé fruité qu'elle avait commandé.
Qui aurait pu imaginer une seule seconde que Lice était une redoutable pisteuse, doublée d'une tueuse sans aucun état d'âme ? Absolument personne. Ou tout du moins, personne sur cette place.

Lice avait exulté intérieurement en voyant Valentino aborder Nurvain, et entrer à l'intérieur avec. Elle qui attendait le meilleur moment pour le supprimer, elle allait pouvoir faire d'une pierre deux coups !

Vu qu'elle même possédait des pouvoirs de métamorphoses, elle s'attendait à ce que ses cibles en usent également. Elle savait que les deux hommes risquaient de ressortir sous une autre apparence.
Mais un indice allait lui permettre de les reconnaître à coup sûr : la légère boiterie de Nurvain, que même avec toute la bonne volonté du monde, il ne pouvait dissimuler tout à fait.

Elle acheva rapidement son thé et se leva, laissant de l'argent sur la table.
Elle s'éloigna de la terrasse, allant vers le grand tilleuil au centre de la place.
Après avoir jeté un rapide coup d'oeil alentour, vérifiant que personne ne la regardait, Lice grimpa à l'arbre prestement, avec une agilité surprenante, s'aidant des premières branches qui se trouvaient à mois de deux mètres du sol.
Elle se métamorphosa instantanément, son corps prenant la couleur et la texture du bois, agrémenté de quelques feuilles ici et là.
Lice fut si rapide que nul sur la place ne remarqua rien.

Postée dans l'arbre, parfaitement fondue dans le décor, Lice arma la petite arbalète à répétition cachée dans sa manche, et attendit.

Lorsque les deux hommes sortirent du bâtiment, la démarche gauche de Nurvain n'échappa pas à ses yeux exercés.

Alors que vous atteignez le cheval, Nurvain pousse un cri et s'effondre, frappé dans le dos par un carreau de petit calibre, tiré avec une précision mortelle.
Un second carreau, tiré dans ta direction, te rate et atteint une monture qui se trouvait juste derrière toi, avant même que tu ai pu déterminer d'où venait le tir.

Le cheval, affolé par la douleur, rue furieusement, désarçonant son cavalier, et les passants ayant assisté à la scène s'enfuient précipitement, provoquant un début de panique. Les gens se mettent à courir en tous sens, dans un désordre sans nom.

(HRP:Je ne comptais pas reprendre mon cheval étant arrivé avec lui et repartant sous une autre apparence, ce qui n'enlève rien au fait que la belle blonde bouclée aie remarqué tout de même la blessure de Nurvain).et est il possible d'avoir des détails du pouvoir sensibilité au logrus... mon anglais est moyen et je traduit mal la version anglaise)

*n'étant pas sur que Nurvain m'ait donné le bon objet, je ne compte pas laisser son corps ici*

Profitant de la panique,Je fait un bond sur le côté, (annulant ainsi l'illusion en cours mais toujours sous ma cape) me mettant à couvert par rapport à l'angle du trait qui à toucher mon compagnon d'infortune.

De là je scrute d'où pouvait venir le carreau en restant sur la défensive,
créant l'illusion de la boite, comme si elle était tombée des poches de Nurvain au moment de sa chute....

HRP : J'ai édité mon précèdent message en modifiant l'élément cheval...
Quand à la sensibilité du Logrus, je ne peux pas vraiment t'en dire plus, moi même n'ayant pas le bouquin. Mais ce qui est sûr, c'est que si tu l'applique sur Lice, tu vois qu'elle n'est pas en train de l'utiliser.

L'illusion prend forme, mais il est difficile pour toi de la maintenir tout en scrutant attentivement les alentours, vu la concentration que ça exige de ta part.

Tu ne vois aucune trace d'un tireur sur la place, il y seulement des gens en train de fuir, et aucun d'eux ne paraît armé.
Par contre, beaucoup de fenêtres donnant sur la place semblent parfaites pour un tireur embusqué, d'autant plus que, vu le beau temps, la plupart sont ouvertes.

A moins de regarder précisément au bon endroit, c'est à dire pile sur la branche où se trouve Lice, tu ne pourras pas l'apercevoir. Et encore, même si tu regardais au bon endroit, il faudrait que tu dispose de toute ta concentration pour deviner sa silhouette.

Lice réajuste son angle de tir en poussant un juron. Les passants courant dans son champ de vision la gênent pour viser Valentino correctement.
Elle sait qu'elle doit se dépêcher d'achever le travail et prendre l'objet avant l'arrivée des agents du guet.

Elle tire trois carreaux coup sur coup.
Le premier atteint une femme qui passait devant toi à ce moment là, ajoutant encore à la panique générale, le second siffle à tes oreilles, à quelques centimètres à peine de ta tête, et le dernier se plante dans ton épaule gauche.

En provenance de la salle du trône.

Ulcand flânait en ville, prenant plaisir à regarder les enseignes colorées de la plus belle cité du monde, cherchant à deviner à l'aspect miteux de telle échoppe perdue au fond d'une sombre ruelle quels trésors s'y dissimulaient, regardant à la dérobée les jolies ambriennes qu'il croisait, appréciant le spectacle des différents bateleurs occupant la moindre place de la ville. La rumeur de la ville, constituée d'une multitudes de grincements, roulements, crissements, mais aussi d'innombrables voix, basses comme alto, puissantes comme fluettes, douces comme colériques l'entourait. D'une rue à la l'autre il baignait dans différentes odeurs: arome sucré des fruits s'étalant généreusement sur telle place du marché, remugles de bière s'échappant des tavernes, fragrance entêtante des parfums, odeur des chevaux, des meubles,...

En cours de promenade il perçut une agitation proche, puis il croisa une personne au visage empli d'effroi.

Ce n'est pas normal, il se passe quelque chose.

Remontant la piste des personnes s'éloignant Ulcand déboucha sur la place. D'un regard il vit l'homme et la femme étendus au sol transpercés d'un carreau, un autre homme debout un autre carreau fiché dans l'épaule, scrutant les alentours.
Il chercha des yeux où pouvait se cacher l'arbalétrier, et des oreilles était attentif à l'éventuel sifflement d'un trait fendant l'air pour plonger avant d'être touché.

(l'armure encaisse je pense les dégâts: invulnérable 4pts)


*je laisse tombé mes petites illusions stupides*

Me concentrant uniquement sur l'action!

*Il va falloir que je me mette à la page de mes pouvoirs…pensais-je… !*
*Grrrr si au moins ma mère m’avait dit ce que je devais récupérer………tss,tss !*

Le carreau ricoche sur l’armure qui semblait si légère, provoquant la surprise chez l’assassin…

Je profite alors du nouvel élan de panique créer par la seconde victime pour bondir rapidement vers le pauvre Nurvain .
Je jette celui-ci sur mes épaules et commence à reculer, face au tireur et protégeant du même coup une partie de mon corps avec Nurvain l'homme bouclier.


__________
personnage

HRP : pardon, j'avais oublié l'armure

Alors que tu utilises feu Nurvain comme bouclier, à ta grande surprise, ce dernier pousse un râle, t'informant que, primo, il n'est pas encore tout à fait mort, et deuxio, qu'il n'apprécie pas franchement le traitement de choc que tu viens de lui faire subir...

Lice, ayant constaté l'efficacité de ton armure, pourtant invisible au premier abord, se rend compte qu'elle n'arrivera pas à te tuer, à moins d'un grand coup de chance.

Jugeant que la fuite et l'échec partiel de sa mission valent mieux que la mort, elle change de tactique.
Elle tire plusieurs carreaux au hasard, frappant des passants à différents endroits de la place, faisant en sorte que les gens, effrayés, ne sachent plus trop de quel côté courir pour se mettre à l'abri, pour ajouter à l'effet de panique, et profiter du désordre pour filer.

Vous (Valentino et Ulcand) identifiez alors l'arbre comme point de départ des tirs.

hrp: ouf j'ai eu peur dois je avouer!!

*Je m'aperçois imbécile que je suis que je n'ai rien pour attaquer à distance!!Décidément…. !*

*A ce moment je me rappel les ordres de mère*

Citation :

S'il y a du grabuge, évitez à tout prix de vous faire remarquer par le Guet, je vous rappelle que cette affaire n'appartient qu'à moi, il est exclu qu'elle remonte aux oreilles de…

Je fixe l’endroit, a défaut de traits je cherche à mémoriser le visage de la belle blonde bouclée aux carreaux meurtriers… lui décoche un sourire à l'italienne et la laisse partir

Ayant jusqu’ici garder ma cape, je me presse avant que le guet ne rapplique

Profitant du grabuge je reprends les rênes de mon cheval, le calmant par une douce caresse sur son front.
J’y dépose délicatement Nurvain ne voulant pas l’achever et prend le cheval blessé par la bride…

TtTtT.. allez viens TtTTTtt (claquements de langue)

C’est par hasard que je croise alors le regard d’Ulcand, voyant par son allure qu’il n’est pas un simple quidam… L’homme ne m’a pas attaqué…

*Mmm ennemi ? ami ? espion ?*

Je me concentre quelques secondes pour déterminer si l’homme à traversé la marelle, ou si il pue le logrus…
Je ressens chez lui la douce odeur de la marelle...

Ulcand était atterré par cette scène. Le temps qu'il décide quoi faire et déjà l'inconnue avait filé à l'anglaise.

La cible principale semblant encore en bon état Ulcand entreprit, non sans la tenir à l'oeil, d'assurer les secours d'urgence aux Ambriens blessés.

On dirait qu'il me scanne.

"Holà, Messire, aidez-moi à secourir ces pauvres gens s'il vous plaît."

*Mgrr, le coquin il veux me piéger*

Celui ci est mortellement blessé!

Dis je en désignant Nurvain sur le cheval, tout en gardant le haut du visage dissimuler par la capuche.

Je me presse de l'emmener pour le soigner avant qu'il ne meurt de ses blessures!


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personnage

Tout en commençant à panser un premier blessé Ulcand répondit du tac au tac:

"Ma foi s'il est mortellement blessé l'emporter n'arrangera en rien son état. Prenez s'il vous plaît une minute ou deux pour vérifier l'état des autres, la moindre vie est importante."

A son attitude Valentino semble tendu, légèrement désappointé et surtout pressé...

Ecoutez moi , cet homme est de mes amis et je compte bien tout faire pour qu'il s'en sorte, Quand à moi je vous laisse à ces inconnus... cousin! Chaque minute compte

Déjà que l'après midi fut tendue ce n'est pas pour me faire donner des leçons!

(dis je en marmonnant dans ma barbe)

Je commence à m’éloigner prestement de la place du Tilleul, tirant le cheval par la bride.

Au mot "cousin" Ulcand releva la tête et examina l'homme d'un air inquisiteur. Hélas le prétendu cousin s'était arrangé pour dissimuler une partie de son visage... en faire un atout de mémoire pour en savoir plus se révélerait impossible.

Il revint rapidement au soin des derniers blessés comme le guet arrivait enfin.

Valentino accéléra le pas !

Nous nous retrouverons bientôt, je vous demande juste d’oublier de donner des détails au guet ou à quiconque d’ailleurs, TANT que je ne vous en aurais pas dit d’avantage sur ce qui me poussa dans cette intrigue meurtrière.


Valentino s’enfonce dans l’une des ruelles, renforçant les ombres de façon à ne pas être vu pas la patrouille qui arrivait du haut de l’avenue.

Ulcand, le possible cousin aurais néanmoins amplement le temps de me suivre s’il le voulait, et je ne cherchais apparemment pas à LE semer.

Méfiant et prudent, sur d’éventuels autres poursuivants, je choisis de m’arrêter quelques instants, dans une ruelle naturellement sombre afin de juguler une éventuelle hémorragie sur Nurvain ; profitant des ces quelques minutes pour le fouiller.

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personnage

Pour Valentino :

Tout ce que tu trouves sur Nurvain, c'est : une épée de bonne facture, quelques provisions, une pipe avec ses accessoires habituels (tabac, allumettes, cure pipe), un livre (Le Procés de Kafka), et quelques babioles (boussole, portefeuille, montre à gousset, nécessaire d'écriture).
Lui même est habillé sobrement, pas de fioritures, pas de bijoux. Il a toutes les caractéristiques du baroudeur expérimenté et efficace.
Sa blessure est des plus graves. Tu estimes qu'il lui faut une assistance médicale le plus vite possible. Il pourrait mourir d'une minute à l'autre.

Pour Ulcand :

Tu constates rapidement qu'aucune personne touchée n'a subi de blessures trop graves.
Non seulement Lice n'aime pas tuer inutilement (ou plus exactement, de par sa profession de tueuse à gages, elle ne voit pas l'intérêt de tuer "gratuitement"), mais elle sait également qu'une personne se tordant au sol de douleur sémera plus facilement la panique qu'un mort silencieux.
De plus, les agents du guet viennent d'arriver et sont parfaitement aptes à prodiguer les soins nécessaires aux blessés.
Tu ferais d'ailleurs mieux de filer toi aussi si tu ne veux pas passer une bonne partie de l'après midi à répondre à des questions.

Ah enfin ces Messieurs du guet arrivent.

Devançant le chef, Ulcand prit la parole

"Aucun des blessés n'est en danger. Malheureusement les protagonistes réels se sont enfuis."
Ulcand pointa du doigt tour à tour l'arbre où se tenait l'arbalétrière et la sortie de l'auberge:
"Là-bas se tenait l'arbalétrière et là ses victimes. Je peux vous préparer un dessin sommaire de l'arbalètrière, et de l'une de ses victimes. L'autre se dissimulait le visage je ne peux que dresser sa silhouette."

<hrp>Il est hors de question qu'Ulcand, neveu du roi d'Ambre évite le guet de la bonne ville d'Ambre. Surtout qu'il n'a strictement rien commis de répréhensible. De plus je considère qu'à force de s'habiller de manière similaire en permanence Ulcand aurait des chances d'être reconnu, vu qu'il réside à Ambre.</hrp>

Le plus haut gradé - un capitaine, comme tu peux le constater - s'incline briévement.

"Seigneur Ulcand..."

Il distribue ensuite les tâches à ses subordonnés avec rapidité et efficacité.
Malgré son apparence juvénile (tu ne lui donnes pas plus de 30 ans) et son visage poupin encadré de cheveux blonds et orné de deux yeux bleus et doux, il t'apparaît comme un homme parfaitement compétent et digne des responsabilités incombant à son grade.

Un de ses hommes lui remet immédiatement l'un des petits carreaux, venant tout juste d'être extrait de l'un des blessés.
Le jeune capitaine considère gravement le projectile.

"Aussi discret que mortel... constate t-il.
Cela provient à coup sûr d'une arme de spécialiste. C'est fait pour tuer rapidement et discrètement, pas pour blesser.
Les gens ici présents sont de simples passants, n'est ce pas ?
Et dans ce cas... où est la cible principale ?"

(hrp: pas de souci, ta réaction est RP)

Je garde sur moi le livre "le procès" et le portefeuille.

Je continuais ma route me demandant ce que je pouvais bien faire de Nurvain, connaissant très peux la ville je ne savais où me rendre....
et je ne pouvais me téléporter avec lui, espérant que l'étranger qui m'avait remarqué saurait tenir sa langue tenu par la curiosité, je ne pouvais non plus passer les portes du palais avec Nurvain blessé.

J'espérais alors que Nurvain ouvre les yeux afin qu'il puisse me donner une bonne adresse, mais il était dans un état critique!

Je choisissais alors de me diriger vers les bas fonds prenant les ruelles de plus en plus sombres, de plus en plus sales....maintenant autours de nous une zone d'ombre, je savais aussi qu'il était un peu plus difficile au guet d'enqueter dans ce genre de quartier malfamé.

Maintenir l'illusion commençait à demander certains efforts.

Je m'arretais donc près d'une petite bicoque des quartiers ou je pouvais laisser le cheval dans un abris ou s'entassaient quelques vieux tonneaux percés, le cadavre d'un chat rongé par les vers, et une couche de poussière mélangée à la terre par un ruissellement d'eau croupie.

je laissais Nurvain adossé contre le mur pour quelques instants, afin de venir le récupérer quelques minutes plus tard.

Je passais par la porte de derrière qui donnait dans l'habitation délabrée.
L'odeur était immonde, sueur, vin...
Je me retrouvais nez à nez avec une mégère crasseuse et alcoolisée, grasse comme un sandwich aux rillettes.

Ne luis laissant pas le temps de la surprise, je bondissait vers la Madame Saindoux, j'attrapais son bras de la dextre, lui fit une clef et, de la seconde main, j'étouffais un cri de surprise.

J'entamais alors une "lobotomie" violente afin de la rendre docile et obéissante! Son esprit était lui aussi "imbibé" d'alcool, de violence, de jalousies.. une thérapie façon Valentino s'imposait!
Je lui intimais alors l'ordre de garder cet homme caché jusqu'à mon retour contre récompense et modifia sa mémoire à mon sujet.

hrp: petit doute sur l'utilisation de la psychée, si mon action n'est pas jouable:
Après avoir maîtriser Marguerite, je l'assomme, la bâillonne,allonge Nurvain, ferme les portes, prend les clefs et décampe de là.


Je récupérais les différents carreaux (moi, Nurvain et le cheval)

Nous installâmes Nurvain (peut être son cadavre) le moins mal possible c'est à dire dans une vieille couverture mitée, et fis fermer les portes par Marguerite, car oui, elle s'appelait Marguerite et pris la clef sur moi.


Je commençais alors à parcourir la marelle en esprit, ces instants étaient toujours pour moi des moments de bonheur... oui, j'aimais la marelle!
Une courbe, une résistance...
Quelques minutes plus tard j'étais en son centre et me téléportais dans un coin sombre des écuries, là ou Jean devait m'attendre.

___________
personnage

(Pour Valentino : la suite ici)

Ulcand a dit

Citation :

"Je l'ignore, l'un d'eux est grièvement blessé et l'autre souhaitait l'emmener chez un médecin avant qu'il ne soit trop tard. Sans doute qu'en cherchant dans les prochaines heures auprès des médecins lequel a eu à soigner un homme ayant reçu un carreau d'arbalète dans le dos il sera peut-être possible d'avoir plus d'informations."

Le jeune capitaine acquiesce.

"Merci pour ces informations très utiles, Monseigneur. J'établirai mon enquête en conséquence. Ce genre de projectile ne courant pas les rues, il sera d'autant plus facile de mener des investigations chez les médecins.
Je serais fort aise de disposer d'un dessin des protagonistes, notament de l'agresseur - une arbalétrière dites vous. Malheureusement, s'il s'agit d'une professionnelle, nous avons peu de chances de lui mettre la main dessus, elle doit être loin à l'heure qu'il est."

A ce moment là, tu sens que quelqu'un tente de te contacter par atout.
Il s'agit de Random.